Croyances et traditions… autour du Bouleau
Le Bouleau doit à son écorce d’être symbole de pureté et de purification, et en tant qu’arbre de lumière, il protège des forces obscures, des envoûtements et des mauvais sorts. En France, le rameau de Bouleau était conservé dans la maison pour éloigner le Malin et ses représentants.
Les sorcières, elles-mêmes, utilisent les brindilles de Bouleau pour fabriquer leur balai et dont le manche est en bois de Frêne ou de Sureau et les liens en Osier.
L’arbre de la sagesse est le symbole de la connaissance, du renouveau et de la promesse de lumière. Il est arbre de vie et de régénération.
En haute Bretagne, nous apprend Paul Sébillot, lorsqu’un enfant malade a du mal à se remettre de ses troubles, on fait sécher des feuilles de Bouleau au four et on les dispose dans le berceau, l’enfant retrouvera vite la santé…
Son écorce d’argent est assimilée à la lumière de la Lune, astre féminin, complémentaire de la lumière solaire, symbole, elle, comme l’astre qui le génère, de masculinité.
Dans l’ogham celte, chaque arbre représente une lettre de cet alphabet. Le Bouleau est le premier arbre de l’alphabet druidique, soulignant ainsi son attribution d’arbre du renouveau.
Dans le calendrier celte qui regroupe 13 essences d’arbres, le Bouleau se retrouve aussi en tout début pour la période allant du 24 décembre au 20 janvier. Il est l’un des sept arbres sacrés du bosquet des druides.